Un roman de plus de 500 pages

 La lecture du roman de Delia Owens Là où chantent les écrevisses avait attisé ma curiosité : cette région des Etats-Unis, à savoir les états du Sud que sont la Caroline du Nord et la Caroline du Sud, m'évoquait l'esclavage, les massacres indiens, la guerre de sécession... Assez peu la littérature, finalement, bien que la nature sauvage de certains espaces puissent être une belle source d'inspiration. J'ai donc choisi le roman de 746 p. de Pat Conroy Le prince des marées.




L'avis de Stéphanie : ce roman n'usurpe pas son titre de "chef-d'œuvre de la littérature américaine". Le narrateur, Tom Wingo, retrace sur plusieurs décennies l'histoire de sa famille : pêcheurs de crevettes, femmes brisées, poète sombrant dans la folie, tous meurtris par la violence des hommes, du climat, le poids les secrets familiaux et de la pression sociale. Une superbe narration oscillant entre le récit d'un passé trop lourd à porter et l'espoir de lendemains lumineux. J'ai été particulièrement séduite par l'humour du narrateur, sa résilience, sa ténacité ainsi que par le personnage de sa soeur, Savannah, écrasée par une enfance maltraitée, hantée par des démons bien trop présents. C'est un roman puissant, un très bel hommage à la nature, à l'enfance et à la fraternité.

Ce roman a été adapté à l'écran par Barbara Streisand en 1992 


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