Le blog du défi de lecture 2023

Un classique de la littérature anglo-saxonne avec un titre de  Henry James  : the last of the Valerii. L'avis d'Elsa : Un petit côté Vénus d’Ille pour ce récit fantastique, dont la langue est claire et passe bien même pour un niveau d’anglais médiocre comme le mien ! (l’édition est d’ailleurs bilingue)au milieu des trésors d’archéologie c’est une histoire d’amour arrangé, témoin des mœurs de l’époque. Lui tombera amoureux d’une Junon sortie des fouilles, elle fera tout pour l’éloigner. Le conte passera entre les clichés du genre et ravira les amateurs de ce romantisme noir si cher à James. Je le recommande vivement

Jules Verne est associé au roman d'aventure, au Tour du Monde en 80 jours, aux livres de notre enfance. Lire ou Relire Jules Verne en 2023 sera pour certains un véritable défi, pour d'autres un bonheur inégalé.  Le choix a été porté sur un titre peu connu de l'écrivain Nord contre Sud L'avis d'Elsa : j ’avais en tête les grands romans d’aventure qui ont bercé mon enfance, j’ai été déçue : langue pataude et un brin prétentieuse (notamment dans les divers champs lexicaux égrenés en paquet de mots rares…n’est pas Victor Hugo qui veut !) et on voit les fils qui tiennent les actions, grossièrement, sans surprise. Ajouter à cela les propos datés quoique bienveillants sur l’esclavage… on s’ennuie au mieux on s’énerve au pire… Déception due sans doute à une trop grande familiarité avec de plus récentes publications de Roman Policier ou autres.  

Pour cette catégorie une biographie , le choix d'Elsa s'est porté sur le compositeur viennois Johannes Brahms : Symphonistes viennois, Volume 2  par Isabelle Werck L'avis d'Elsa :  très claire, illustrée à bon escient, thématique, cette biographie est un bon tour d’essai pour qui veut approfondir la vie rangée de ce compositeur aimé de son vivant, qualifié (à tort ?) d’académisme. On entre facilement dans le catalogue des œuvres distillé tout au long de cet essai très agréable à suivre.

 Deuxième roman policier lu dans le cadre du Bingo! il s'agit de  Les cinq règles du mensonge de Ruth Ware L'avis de Carine :  4 adolescentes paumées, rebelles, insouciantes, unies par un terrible secret, une erreur inavouable. Devenues adultes, elles se retrouvent 17 ans après les faits et renouent malgré elles avec un passé qu’elles auraient préféré oublier… Un rythme narratif assez lent qui distille le suspens à la petite cuillère et qui néanmoins vous prend dans ses filets. Je n’ai pas eu envie de lâcher ce livre sans en connaître la chute. Règle numéro cinq : savoir quand cesser de mentir

Découvert à l'occasion de son passage à La grande librairie  , le livre de Pauline Hillier a immédiatement retenu mon attention. Son titre,  Les contemplées , en référence aux Contemplations de Victor Hugo a éveillé ma curiosité : quel biais littéraire une auteure contemporaine doublée d'une activiste Femen peut-elle emprunter pour évoquer le célèbre écrivain? L'éditeur ensuite, La Manufacture des livres , découvert lors de la lecture du roman de Franck Bouysse Né d'aucune femme , est une source de pépites incontournables. C'est avec énormément de plaisir que j'ai dévoré ce récit ! L'avis de Stéphanie : c'est l'histoire de la peur, de la violence, de l'enfermement, de l'injustice. C'est aussi l'histoire des centaines de femmes enfermées dans les prisons de Tunis : fumeuses de shit, prostituées ou meurtrières, toutes logées à la même enseigne, celle de la Manouba. Pauline Hillier rend honneur à ces femmes, violentées et abandonnées,

Pour les boulimiques de lecture, revoici la catégorie Un roman de plus de 500 pages. Au menu :  Delphine de Madame de Staël  L'Avis d'Elsa : Un roman épistolaire au charme adorablement désuet, avec plein d’imparfaits du subjonctif, des évanouissements dus à des émotions trop fortes, des descriptions sentimentales qui semblent dépassées, voire font rire le lecteur du XXIe siècle, mais  malgré cela une vraie critique de la condition féminine qui, au lendemain de la Révolution, garde sans aucun doute son efficacité contemporaine. 1000 pages qui ne fatiguent pas l’œil mais peut-être dérangent les esprits, et rien que pour cela la lecture en vaut la peine

Deuxième roman de la catégorie  Un roman qui contient le nom d'un aliment dans le titre  : il s'agit de Jeanette Winterson Le sexe des cerises L'avis d'Elsa :  Drôle. Épique. Onirique. Cynique.  Violent. Provocateur. Émouvant. Poétique. Original. Indispensable. Un coup de coeur donc !